H: Salut !
D: Bonjour Heidi ! Si tu as vu ma description, tu as un prénom qui me fait rêver ! Heidi …. Ça me rappelle la montagne, la neige … (rires)
H : Oui, c’est ça, c’est moi, j’ai écrit que je préfère la mer et pas tellement la neige et la montagne…
D : Tu serais heureuse à Rennes parce qu’on n’est vraiment pas loin de la mer.
H : (Rires) oui oui ! J’ai déjà visité la ville de Rennes, je crois deux fois mais ça fait déjà 10 ans ou 15 ans.
D : D’accord ! J’ai déjà visité Erlangen, j’habitais à Erlangen en 2016/2013/2007 mais ça fait maintenant 15 ans que j’habite à Rennes.
H : Moi j’ai fait mes études à Erlangen et j’ai vécu presque toute ma vie à Erlangen et j’ai fait aussi mes études à Toulouse.
D : Wow ! C’est joli aussi ! Je comprends que tu sois restée à Erlangen, c’est tellement joli, la vie est tellement agréable…
H : Oui, c’est une ville très agréable, ce n’est pas très agréable pour des touristes hein, il n’y a pas beaucoup à voir mais c’est très agréable à vivre.
D : Oui, il y a une belle qualité de vie et puis ce n’est pas trop grand donc on peut avoir facilement des cercles d’amis, je trouve que c’est une ville où il fait vraiment bon à vivre.
H : oui oui quand tu vas en ville, tu trouves presque toujours quelqu’un que tu connais. Tu as écris tu aimes les Alpes sous la neige, tu y vas souvent ?
D : J’essaie d’y aller tous les ans pour faire du ski et les enfants viennent avec nous, ils adorent ça aussi. J’espère y retourner au mois de février et j’y vais depuis que j’ai 6ans à peu près.
H : En Haute Savoie ou dans les Alpes française ?
D : Savoie et Haute Savoie. On n’a pas encore fait notre voyage de noces avec mon mari mais on s’est promis qu’on le ferait dans les Alpes autrichiennes (Rires).
H : C’est marrant nous aussi on a fait notre voyage de noces dans les Alpes mais en Suisse, c’était à Davos (Rires). Autrement, quand les enfants étaient plus petits , on y est allé régulièrement pour faire du ski mais maintenant on préfère la mer, où il fait chaud.
D : C’est amusant parce que j’étais à Erlangen, je disais aux gens, je viens de Bretagne et tout le monde me disait « Ah Bretagne, am Meeeeer », on avait l’impression que c’était quelque chose de magique de voir la mer.
H : Oui pour nous c’est vraiment quelque chose de magique !
D : nous on fait une heure de route au nord, on est à Saint Malo, une heure de route au sud, on est à Nantes donc c’est facile pour voir la mer.
H : Après mon Bac, ça fait déjà longtemps, j’ai fait un stage de voile en Bretagne et ça c’était la première fois que je suis allée en Bretagne, c’était à Trébeurden, près de Lannion mais l’eau était si froide, je crois 13-16° (rires) et on tombait souvent dans la mer …
D : J’ai essayé ça aussi, car je vais souvent en Vendée aussi , j’aime beaucoup la côté Atlantique et je me suis essayée au surf et j’ai passé mon temps à tomber (rires).
H : Et c’est comment le surf ?
D : C’est très rigolo ! Très agréable ! J’avais peur de me blesser, de ne pas être à la hauteur et finalement, c’est assez « einfach ». On tombe dans l’eau mais on ne se fait pas mal, puis on réessaie…
H : J’en ai aussi fait une fois, en Grèce, l’eau était très très agréable, très très chaude, alors il n’y avait pas de problème si on tombait dans l’eau (rires).
D : Tes enfants sont grands ?
H : Oui oui, j’ai trois enfants et j’ai déjà des petits-enfants aussi, 5. Et toi ?
D : On a 2 enfants, c’est des adolescents. Mon fils est au collège, il a 13 ans.
H : Et là, il passe le bac ?
D : Alors il passe ce qu’on appelle le Brevet des collèges, c’est un petit examen qu’il passe à la fin du collège. Ma fille, elle, est au lycée, en première et elle fait des études en Abibac. Elle a fait un peu de Gymnasium à Erlangen mais je ne sais pas si on pourra faire les échanges, on prépare notre maison pour accueillir une petite Allemande, si jamais on peut faire un échange.
H : Si tu veux, tu peux donner l’adresse ici à l’institut français et moi j’étais professeure maintenant à la retraite et j’ai beaucoup de contact aussi avec des lycées.
D : Au dFi, on connaît aussi pas mal de monde parce que j’étais à Erlangen, j’ai travaillé un petit peu au dFi, je faisais les cours de français pour les petits à la Pestalozischule, le vendredi après-midi et effectivement oui, on est toujours heureux de continuer des contacts avec le dFi.
H : Alors si vous avez vécu, passé quelques temps à Erlangen, vous parlez aussi l’Allemand ?
D : Ein bisschen, aber es ist nicht so gut, euh, ja ich… ich bin nicht so… (Rires)
H: Mais, si, c’est…
D: J’ai essayé, j’ai fait 1000 jours sur Duolingo sur mon téléphone, sur mon ordinateur, donc je comprends quand je le lis, je comprends quand je l’entends. Je regarde les séries, les séries je les regarde en Allemand, avec les sous-titrages, mais j’essaie de pas regarder les sous-titrages, parce que… Il y a des séries allemandes que j’adore.
H : Quelles sont les séries que tu adores ?
D : La série Deutschland, les trois saisons de Deutschland, Deutschland 83, Deutschland 86 et Deutschland 89. Et franchement j’adore. J’adore, j’adore. (Rires)
H : Mais c’est une idée, je pourrais choisir, je pourrais aussi regarder des séries françaises.
D : Alors des séries françaises, … Là… Il y en a une qui a bien marché, c’est une version moderne de Arsène Lupin, le voleur. Autrement, je ne regarde pas tellement de séries françaises.
H : Une chose qui m’intéresse, c’est « j’aimerais apprendre cette langue », alors vous avez écrit « le Russe », et moi aussi j’ai écrit « le Russe », et pourquoi ?
D : Je trouve ça très joli. J’adore l’entendre parler, et j’y suis jamais allé. Pour quelqu’un qui aime la neige, quand même, la Russie, il faut y aller ! (Rires)
H : (Rires) Alors moi, j’y suis allé beaucoup de fois, parce que la ville d’Erlangen a aussi une ville jumelée en Russie, c’est Vladimir. Et il y avait un contact très intense avec cette ville, et j’avais beaucoup, j’ai des amis à Vladimir.
D : Mon fils a commencé le Russe. Sur Duolingo, il fait la petite application, il apprend un petit peu le Russe.
H : J’ai aussi commencé, mais c’est assez difficile parce que ça ne ressemble pas, ni au Français, ni à l’Anglais, ni à l’Allemand, alors c’est complètement différent. Bon… euh… l’écriture n’est pas la même.
D : C’est pas le même alphabet.
H : Oui, c’est un peu différent. Mais c’est pas le problème, le problème, c’est parler.
D : Et puis peut-être les structures des phrases. Les structures de la grammaire, c’est pas les mêmes qu’en Allemand, peut-être.
H : Oui, oui c’est un peu différent. Mon fils a commencé des études en Tchécoslovaquie.
D : Wow !
H : Parce qu’il n’a pas trouvé de place dans une université allemande. Il voulait étudier la médecine et pour ça, il faut avoir de très, très bonnes notes. Alors c’était une année ou même une année et demie où il s’est préparé à cet examen qu’il faut passer pour entrer dans une université, et bon, c’est une université en Tchécoslovaquie. Et maintenant, il pourrait changer en Autriche.
D : Ouais, il doit se sentir mieux en Autriche quand même.
H : Oui, quand même ! (Rires)
D : Mon fils veut faire des études dans l’aéronautique, et évidemment un de ses héros c’est Youri Gagarine.
H : (En riant) Ah bon ! Il était premier hein !
D : (Rires) Donc voilà, c’est quelqu’un qui nous a fait un peu rêver quand même. J’ai commencé le Portugais, un petit peu.
H : Ah bon ! On va aussi au Portugal, à la mer, vous savez hein...
D : Ah bah oui ! (Rires)
H : Le climat est agréable, et l’Atlantique, c’est vraiment la mer. Parce que la Méditerranée, bon, il n’y a pas beaucoup de vagues, et l’eau est un peu trop chaude quelque fois. L’Atlantique, c’est une eau propre est agréable, avec des ombres, des vagues.
D : Oui, la Méditerranée, je n’y suis allé qu’une seule fois me baigner. C’était en Espagne. Et oui, j’ai trouvé l’eau trop chaude, et pas assez brassée, pas assez de vagues.
H : Oui pas assez de vagues !
D : Voilà. L’Atlantique, il n’y a rien de mieux ! (Rires)
H : On a au moins quelque chose de commun : l’amour pour l’Atlantique.
D : Ah oui, oui ! (Rires)
H : Et on s’intéresse toutes les deux à la langue russe, et portugaise peut-être. L’Espagnol, c’est la langue la plus facile à apprendre, pour nous. C’est plus facile que le Français, et plus facile que le Portugais aussi.
D : Pour nous, je pense que ce serait l’Italien. L’Italien et le Français, ce sont vraiment deux langues qui ont tout pris du Latin, qui, qui se ressemblent beaucoup, beaucoup.
H : Qui se ressemblent ?
D : Ah oui, oui, oui ! Souvent, on a des mots à nous, on rajoute « a », « i » ou « o » et ça fait un mot Italien, donc on peut faire « Italiano Facilo ». (Rires) Mais ce que j’aime dans l’Allemand, déjà j’adore l’entendre, je trouve que c’est une langue qui est très jolie à entendre.
H : Vraiment ?
D : Oui, oui, je suis sincère. Parce que, quand j’entends, c’est tellement fluide. Et l’avantage, c’est que ça s’écrit comme ça se prononce !
H : Oui, oui c’est un avantage.
D : Les règles en Allemand, en grammaire allemande, il n’y a pas d’exception. Quand il y a une règle, tout le monde la respecte. En Français, c’est comme tout, quand on a des règles, on les contourne, il y a des exceptions, et ça, c’est insupportable ! (Rires)
H : Il y a des exceptions en Allemand aussi, des choses qui ne sont pas du tout logiques, les articles par exemple. C’est pas logique.
D : Ah ça, les déclinaisons par contre, je crois que je n’y arriverai jamais.
H : C’est difficile !
D : EN tout cas, c’était super ! Et pour les points communs on en a pas mal !
H : Oui, oui !
D : Merci beaucoup, tschüss !
H : Peut-être au revoir !
D : Au revoir Heidi !
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